Dans ce genre de processus,
Ce n’est pas la réflexion par la raison,
Qui est importante,
Mais l’agissement instinctif,
La primauté de l’énergie et de l’action.
D’ailleurs, dans ces intervalles,
La raison peut-être néfaste,
Puisqu’en premier lieu,
Elle va freiner,
L’élan instinctif.
  La raison est terrestre, basique et lourde;
L’instinct est aérien, indéterminé et léger.
C’est à l’intérieur d’un tel cadre,
Que nous pouvons espérer voir l’émergence,
D’une nouvelle identité,
D’un nouveau schéma,
D’une nouvelle aspiration,
D’un nouveau protocole.
…
 



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L’esquisse et l’étude,
Sont certes, nécessaire,
Mais, d’un autre côté,
Ils peuvent devenir des obstacles,
Une barrière,
Qui arrêterons,
Le cheminement survolté de l’instinct.
  Et, il me semble,
Que ce n’est qu’à partir de là,
Que les « choses » deviennent intéressantes,
Pour son auteur,
Et pour les spectateurs.
Car, en une seconde,
Le travail (l’œuvre) livre
L’ensemble de ses émotions.
Le travail ouvre
Des visions panoramiques.
 
 
Certes,
Au départ,
Il y a un phénomène de camouflage,
La saturation est telle,
Qu’il y a une « jungle de formes »,
Nous sommes alors,
Obligés de prendre du temps pour voir.

26 mars 2009
Dimitri Dimitriadès

     

SOUVENEZ-VOUS DE LA GRÈCE (REMEMBER GREECE)

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